Le temps d’un week-end, la plage de Cabourg a été rebaptisée « Cabourg, mon Amour ».
Au son de la pop musique on a dansé, souvent en pull et parfois en ciré… La Normandie en juillet n’est pas forcément synonyme de soleil et ce jeune festival en a (un peu) fait les frais.
Peu importe la pluie, on est restés et avons découvert que le festivalier qui venait danser en Normandie était toujours bien équipé : bottes Aigle, ciré jaune Petit Bateau, pull Saint-James et Stan Smith Adidas blanche pour rentrer au casino. On parle bien sûr d’une panoplie idéale, elle s’adapte et se module. Le Normand est tolérant.
Devant Grand Blanc, devant Ben Khan, on a commencé à se réchauffer. Et on a bien fait d’insister, parce qu’Isaac Delusion, même sous le déluge, c’est impressionnant comme ça entraine les gens.
Le samedi, c’est la fraîcheur d’Agua Roja qui nous a réveillé. En une nuit l’endroit avait adopté d’autres couleurs. Le soleil était revenu, et les festivaliers, heureux, mais prudents, ont enfin pu profiter du site : molki, sieste au soleil, burger, shopping… la musique ne semblait pas toujours être la priorité de l’endroit. Il s’agissait surtout de passer un bon week-end. Challenge réussi.
Only Real a ensuite fédéré le festival, en donnant un concert à la lumière du couché du soleil. A ce moment là, on s’est dit que tout était parfait, et que si les gens chantaient « can’t get happy », c’était sans trop y croire vraiment, sans y comprendre quoi que ça soit. Puisqu’évidement qu’on était content !
Alors tant pis pour la pluie et pour le sable dans nos tennis. C’était sans doute pas le festival parfait, mais il a, sans hésiter, la palme du meilleur espoir, pour avoir su se rendre compte que la plage en Normandie, c’était encore mieux en musique.
Vivement l’année prochaine, et celle d’après aussi.